- City Hall — Frederick Wiseman
- The Woman Who Ran — Hong Sang-soo
- Uncut Gems — Ben Safdie and Joshua Safdie
- Malmkrog — Cristi Puiu
- Love Affair(s) — Emmanuel Mouret
- Hotel by the River — Hong Sang-soo
- Dwelling in the Fuchun Mountains — Gu Xiaogang
- The Salt of Tears — Philippe Garrel
- Enormous — Sophie Letourneur
- The August Virgin — Jonás Trueba
Source: https://twitter.com/cahierscinema/status/1334098410815823873
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Entire press release :
> La rédaction a décidé de quitter les Cahiers du cinéma. Les journalistes salariés prennent la clause de cession, clause de conscience protégeant le droit du journaliste lors du changement de propriétaire d’un titre.
> Le nouvel actionnariat est composé notamment de huit producteurs, ce qui pose un problème de conflit d’intérêts immédiat dans une revue critique. Quels que soient les articles publiés sur les films de ces producteurs, ils seraient suspects de complaisance.
> La charte d’indépendance annoncée d’abord par les actionnaires a déjà été contredite par les annonces brutales dans la presse. Il nous a été communiqué que la revue devait « se recentrer sur le cinéma français ». La nomination au poste de directrice générale de la déléguée générale de la SRF (Société des Réalisateurs de Films), Julie Lethiphu, ajoute aux craintes d’une influence du milieu du cinéma français.
> Il nous a été communiqué que la revue deviendrait « conviviale » et « chic ». Or les Cahiers du cinéma n’ont jamais été ni l’un ni l’autre, contrairement à ce que prétendent les actionnaires. Les Cahiers ont toujours été une revue critique engagée, prenant des positions claires. L’article le plus célèbre de la revue est celui de François Truffaut, « Une certaine tendance du cinéma français » (1954), fustigeant la bourgeoisie d’une partie du cinéma français. Ce serait dénaturer les Cahiers que d’en faire une vitrine clinquante ou une plateforme de promotion du cinéma d’auteur français.
> Le nouvel actionnariat se compose également d’hommes d’affaires proches du pouvoir. Les Cahiers du cinéma ont pris parti contre le traitement médiatique des gilets jaunes, contre les réformes touchant l’université (Parcoursup) et la culture (le pass Culture) et mis en question à son arrivée la légitimité du ministre de la Culture, qui s’est d’ailleurs félicité publiquement du rachat de cette entreprise privée. Là aussi les actionnaires ont des intérêts qui nous interrogent.
> Enfin, à l’heure où toute la presse a été rachetée par les grands des télécoms, et les patrons de Meetic, de Free, de BFM jouent aux business angels, nous refusons cette concentration dans les mains des mêmes de titres jadis libres.
> La rédaction des Cahiers du Cinéma > (27/02/20)
Translated (DeepL) :
> The edito
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"Eight years after 'Holy Motors,' it's an understatement to say that the new Leos Carax film is among the most anticipated of the year. Film sung, with Adam Driver, Marion Cotillard and a mysterious child. Annette is currently in editing. The script is written by the Mael brothers, leaders of the Sparks group, according to their original story. They composed all the music for the film." (translation credit + pic of the article)
source: https://twitter.com/AdamDriverUK/status/1216070460460367872
Has anyone read this book? I just now finished it and really enjoy the condensed history of the magazine. I found out many things I had never known about the magazine and how political it got at points. Why I come here to ask is why the book shits all over American cinema? The author frequently puts down Spielberg, Scorsese, Kubrick, and Robert Altman. When she starts talking about a decade, she will just criticize whatever was happening in America and talk about how European cinema at the time was better. While I agree in some regards depending on the decade, I just don’t know how you can put down guys like Kubrick or Scorsese.
I read this a bit ago and have been mulling over it ever since, mainly in regards to it's possible implications. It is useful for the founders of Cahiers as they were able to use these "rules" as unspoken guidelines in which to avoid, though I wonder now if, in regards to these, the answer is "so what?"
I encourage you to read the article and then return here with your thoughts, I'd like to hear what everyone thinks.
For a bit of context in case you don't want to blindly read, Cahiers recently published an article that essentially compartmentalized what they had been explicitly and implicitly stating over the years in regards to their opinions/reviews.
Wikipedia suggests a dead link, and the archives here seem to only go back to 2005. At one time they were published as yearly archives, but those books seem to be out of print. Are the older issues available online somewhere?
Bonjour,
Tout est dans le titre, un peu marre de passer mes soirées à parcourir les catégories des applications de VOD pour finalement ne rien trouver d'intéressant à regarder.
Marche aussi pour les séries.
Merci d'avance.
Le Monde article (in French) | Translated
Entire press release:
> La rédaction a décidé de quitter les Cahiers du cinéma. Les journalistes salariés prennent la clause de cession, clause de conscience protégeant le droit du journaliste lors du changement de propriétaire d’un titre.
> Le nouvel actionnariat est composé notamment de huit producteurs, ce qui pose un problème de conflit d’intérêts immédiat dans une revue critique. Quels que soient les articles publiés sur les films de ces producteurs, ils seraient suspects de complaisance.
> La charte d’indépendance annoncée d’abord par les actionnaires a déjà été contredite par les annonces brutales dans la presse. Il nous a été communiqué que la revue devait « se recentrer sur le cinéma français ». La nomination au poste de directrice générale de la déléguée générale de la SRF (Société des Réalisateurs de Films), Julie Lethiphu, ajoute aux craintes d’une influence du milieu du cinéma français.
> Il nous a été communiqué que la revue deviendrait « conviviale » et « chic ». Or les Cahiers du cinéma n’ont jamais été ni l’un ni l’autre, contrairement à ce que prétendent les actionnaires. Les Cahiers ont toujours été une revue critique engagée, prenant des positions claires. L’article le plus célèbre de la revue est celui de François Truffaut, « Une certaine tendance du cinéma français » (1954), fustigeant la bourgeoisie d’une partie du cinéma français. Ce serait dénaturer les Cahiers que d’en faire une vitrine clinquante ou une plateforme de promotion du cinéma d’auteur français.
> Le nouvel actionnariat se compose également d’hommes d’affaires proches du pouvoir. Les Cahiers du cinéma ont pris parti contre le traitement médiatique des gilets jaunes, contre les réformes touchant l’université (Parcoursup) et la culture (le pass Culture) et mis en question à son arrivée la légitimité du ministre de la Culture, qui s’est d’ailleurs félicité publiquement du rachat de cette entreprise privée. Là aussi les actionnaires ont des intérêts qui nous interrogent.
> Enfin, à l’heure où toute la presse a été rachetée par les grands des télécoms, et les patrons de Meetic
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