A list of puns related to "Bête"
J'imagine qu'il ne se verse pas l'argent à lui-même, donc je me posais la question.
Voilà la suite de ma série de streaks sur la bête du Gévaudan. Mais… François Antoine, porte-arquebuse de Louis XV, a tué la bête à la fin de mon dernier streak. Alors l'affaire est achevée, n'est-ce pas ?
La fin de la bête ?
Les rapports historiques constatent qu'Antoine a tué un loup particulièrement grand en septembre 1765. Face aux doutes concernant l'identité de la bête, Antoine reste au Gévoudan jusqu'en novembre 1765 où il quitte le pays, soulagé par l'absence d'attaques dans la région. Les attaques reprennent néanmoins avec la mort d'une jeune fille le 21 décembre 1765. Elles continuent pendant l'année 1766 et un prêtre local écrit des lettres au roi dans lesquelles il accuse Antoine de s'être trompé. Le roi n'y répond guère et l'affaire ne fait plus parler dans les journaux.
On arrive au printemps de 1767 et les attaques redoublent. Les habitants du Gévaudan continuent d'organiser des chasses, mais ils se fatiguent et l'espoir commence à leur manquer. La mi-juin 1767 la bête tue la jeune Jeanne Bastide, une des seules victimes nobles de cette histoire. Un marquis du pays organise une battue dans laquelle participe Jean Chastel, paysan et chasseur du Gévaudan.
Le 19 juin 1767 Chastel se trouve dans la forêt où on organise la battue. Selon la tradition, il est en train de lire la bible quand la bête arrive vers lui. La bête arrête, Chastel pose sa bible puis ses lunettes, il prend son arme et il tire. Le corps de la bête est encore une fois empaillé et on l'amène à la cour de Louis XV. Sauf que cette fois-ci, on est en plein été et le corps a putréfié pendant le transport. La bête de Chastel ne sera pas donc présenté au roi qui, de toute façon, ne s’intéresse plus à l’affaire.
Les attaques cessent pour de bon et Jean Chastel est reconnu comme le héros du Gévaudan.
Désolée de vous déranger pour ça mais je cherche depuis un moment dans les paramètres ou ajouter le canton d’où on vient et le pays mais sans succès, vous pouvez m’aider ?
Grâce à la devinette de u/EauRegale, je me suis beaucoup intéressé à l’histoire de la bête de Gévaudan. En fait, j’ai peut-être passé un peu trop de temps en faisant des recherches au sujet. Au moins je peux en profiter pour vous partager une synthèse de ce que j’ai appris.
Le début de l’affaire
L’histoire de la bête du Gévaudan date du XVIIIe siècle dans la province du Gévaudan, une région correspondant plus ou moins au département de la Lozère dans la France de nos jours. Le premier victime officiel de la bête est une jeune vachère que l’on trouve tuée et à moité dévorée au fin de juin 1764. En fait, les premières attaques n’ont pas eu lieu à Gévaudan, mais un peu plus à l’est. Quand même, le Gévaudan sera fortement affecté dans les mois et les années qui viennent.
Les attaques de la bête deviennent nombreuses, parfois la bête tue pendant plusieurs jours d’affilée, voire deux fois par jour. Selon les registres paroissiaux, la plupart des défunts sont découvertes en partie dévorés et ce n’est pas rare que la bête coupe des bras, des jambes ou même des têtes de ses victimes. Gévaudan est une région d’élevage et la majorité des victimes sont de jeunes bergers et bergères, les deux tiers des morts ayant entre huit et quinze ans.
Quand même, il y a ceux qui survivent ces attaques et leurs témoignages décrivent à peu près le même animal. Ils constatent que la bête est comme un loup, mais pas un loup, avec la fourrure et les yeux rougeâtres. Tous remarquent une bande noire sur le dos de cette créature et une tache blanche sur le poitrail. Les nobles de Gévaudan et les chasseurs locaux organisent de plus en plus de battues à la recherche de cette bette monstrueuse, mais sans succès.
À suivre…
Ce streak est une continuation de l’histoire de la bête du Gévaudan. Dans mon streak précédent, j’ai écrit sur le début de cette affaire.
La bête et Louis XV
La bête continue à terroriser le Gévaudan tandis que les battues organisées dans la région font chou blanc. Les nobles décident de faire appel aux forces armées et le capitaine Duhamel arrive avec ses soldats en septembre 1764. La bête reste évasive et les attaques continuent, bien que Duhamel organise des battues de plus en plus énormes. Duhamel et ses troupes doivent quitter le Gévaudan en avril 1765 et comme s’ils n’étaient pas suffisamment gênés par leur défaite, la bête tue une autre victime le même jour de leur départ.
L’histoire de la bête du Gévaudan devient une actualité nationale, voire internationale et les Anglais se moquent d’un roi français qui n’arrive pas à protéger son peuple d’un « simple loup ». Louis XV ne peut plus hésiter à réagir et en février 1765 il envoie au Gévaudan un groupe de louvetiers normands renommés. Ces fameux chasseurs de loup sont néanmoins renvoyés en Normandie après cinq mois de chasse sans résultat. C’est à ce point-là que Louis XV s’implique plus personnellement à l’affaire en envoyant son propre porte-arquebuse, François Antoine, au Gévaudan.
François Antoine arrive en Gévaudan à la fin de juin 1765 et au début, il n’a pas plus de succès que les autres qui ont osé donner la chasse à la bête. Cela continue jusqu’en septembre 1765 quand on informe Antoine de la présence des loups à quelque vingt kilomètres du château converti en siège de chasse. Antoine s’y rend et il organise une grande battue dans laquelle il tire sur un loup. Avec la mort de ce loup exceptionnellement grand, Antoine affirme d’avoir tué la bête.
Il existe cependant quelques doutes ; le loup tué se trouvait assez éloigné des attaques récentes et on n’a pas découvert des restes humains dans son estomac. Antoine reste donc au Gévaudan pour confirmer qu’il a bel et bien tué la bête. Les attaques cessent et Antoine rentre à Paris en novembre 1765. Pendant ce temps-là, le corps empaillé de la créature est apporté à Versailles, où le public est généralement déçu de découvrir un simple loup et pas le monstre qu’on redoutait.
De point de vue de Louis XV, l’affaire de la bête est réglé.
À suivre...
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